En quelques mots
Après la mort de son époux en 1846, la comtesse Mélanie Charbonnel entreprit de grands travaux d’embellissement du parc du Château. C’est elle qui fit construire, entre autres, la pergola qui prolonge l’hôtel Lenoncourt et qui aura vocation de roseraie. Elle y ajouta le kiosque, élément architectural décoratif caractéristique des jardins du 19e siècle. Sa fonction originelle n’est pas connue et intrigue. Sur la plaque située au- dessus de la porte d’entrée du kiosque est inscrit : « pavillon de maman - 5 sept. 1861 ».
La roseraie et son kiosque ont été entièrement rénovés par la ville d'Is-sur-Tille entre 2019 et 2022.
Lors de la rénovation des murs intérieurs du kiosque, d'anciennes peintures murales ont été découvertes. Elles représentent deux paires de palmes de la Légion d’honneur, nouées par des cocardes républicaines, réparties symétriquement sur les deux parements démunis de fenêtres. Ces peintures ont été rénovées par Anne Gérard-Bendele, restauratrice, diplômée de l’INP-IFROA (Institut national du patrimoine - Institut français de restauration des œuvres d’art).
La comtesse Mélanie Charbonnel a probablement commandé ces décors en hommage à son époux, le général Joseph Claude Marie Charbonnel et son père, le général Charles Étienne César Gudin, tous deux Grand-croix de la Légion d’honneur. Le symbole de la cocarde peut rappeler leur appartenance à l’armée napoléonienne. La date de réalisation de cet ouvrage peut être estimée entre 1847 et 1871 (entre les années qui suivent la mort du général Charbonnel et celle de la mort de la comtesse Mélanie Charbonnel).
La roseraie et son kiosque ont été entièrement rénovés par la ville d'Is-sur-Tille entre 2019 et 2022.
Lors de la rénovation des murs intérieurs du kiosque, d'anciennes peintures murales ont été découvertes. Elles représentent deux paires de palmes de la Légion d’honneur, nouées par des cocardes républicaines, réparties symétriquement sur les deux parements démunis de fenêtres. Ces peintures ont été rénovées par Anne Gérard-Bendele, restauratrice, diplômée de l’INP-IFROA (Institut national du patrimoine - Institut français de restauration des œuvres d’art).
La comtesse Mélanie Charbonnel a probablement commandé ces décors en hommage à son époux, le général Joseph Claude Marie Charbonnel et son père, le général Charles Étienne César Gudin, tous deux Grand-croix de la Légion d’honneur. Le symbole de la cocarde peut rappeler leur appartenance à l’armée napoléonienne. La date de réalisation de cet ouvrage peut être estimée entre 1847 et 1871 (entre les années qui suivent la mort du général Charbonnel et celle de la mort de la comtesse Mélanie Charbonnel).