En quelques mots
On suppose que l’introduction de colombiers et de pigeonniers remonte aux légions romaines. Dès le XVe siècle, Philippe Le Bon, Duc de Bourgogne, fixe une loi qui soumet quiconque à demander une autorisation préalable avant de construire un tel édifice. La construction d’un colombier était un symbole de grandeur, réservé à certains seigneurs. À la Révolution, ce privilège est supprimé et des habitants se plaignent des ravages que causent les pigeons sur les cultures. Par arrêté municipal de 1791, la ville ferme les colombiers.
Le colombier d’Is-sur-Tille, rénové en 1998 et situé au bord de la rivière derrière les ateliers municipaux, comprend environ 1 500 boulins et parvenait à accueillir environ 600 pigeonneaux par semaine.
Le colombier d’Is-sur-Tille, rénové en 1998 et situé au bord de la rivière derrière les ateliers municipaux, comprend environ 1 500 boulins et parvenait à accueillir environ 600 pigeonneaux par semaine.