Villecomte apparaît pour la première fois en 1004 sous le nom de « Villa Comitis ». C’est la maison de campagne des comtes de Saulx. Durant la Révolution, Villecomte prit le nom de Belle Fontaine afin d’ôter la connotation de « comté ». Du parking, on peut apercevoir un lavoir qui possède une particularité... Pour l’expliquer, revenons un peu en arrière… En 1846, un architecte dijonnais est choisi par la municipalité pour construire le lavoir de Villecomte. Celui-ci choisit une situation géographique du lavoir qui a tout d’abord fait plusieurs mécontents, car l’eau du lavoir souillée par la lessive allait directement dans l’abreuvoir situé à proximité. L’architecte décide ensuite de couvrir le lavoir avec un toit de laves et fera construire deux niveaux de pierres inclinées pour battre le linge. Dès 1878, le toit de laves menace de s’effondrer, les laves seront donc remplacées par des tuiles. Les deux niveaux de pierre à laver n’étant pas appropriés aux variations de l’eau, c’est un plancher mobile qui sera installé pour suivre de façon continue le niveau de l’eau. Car l’eau varie en fonction de l’activité du moulin situé à proximité. Ce plancher est donc suspendu par des tiges métalliques à un axe muni de roues lui-même accroché à la charpente du lavoir. Au mur du fond est fixé un treuil sur lequel sont enroulées des chaînes, ce qui permet de faire monter ou de faire descendre le plancher. En 1914, des soldats installent leur cuisine dans le lavoir, le mécanisme étant utilisé sans modération, les engrenages finissent par se briser. Ce n’est qu’en 1994 que le lavoir est restauré. En montant, prenez le temps de vous retourner, vous apercevrez le village perché de Saulx-le-Duc.