En quelques mots
Le Fossé est une maison forte de plaine située au cœur d'une zone humide. Elle se présente comme un ensemble de bâtiments ceints de fossés en eau. On y pénètre par une porterie du XVe. A l'intérieur de la cour, entourée d'un mur d'enceinte percé de meurtrières, se dresse un logis typiquement renaissance. L'ensemble est classé monument historique.
Au rez-de-chaussée du corps de logis se trouvent un petit oratoire voûté en deux travées ainsi qu'une cuisine voûtée en anse de panier retombant sur un pilier central. Il est fait mention pour la première fois des bâtiments dans la chronique de Bèze. Un tournant capital pour l'aspect des bâtiments a lieu pendant les guerres de religion. En effet en 1591, Pierre d'Anglure, seigneur de Guyonvelle, membre de la ligue, fait le siège et ruine cette maison "pernicieuse et dangereuse" du fait de sa proximité de l'axe Dijon / Langres.
Durant la Révolution, la propriété a été achetée comme bien national par Charles François Dupuis, membre de la Convention et auteur de L'Origine de tous les Cultes. Il avait été en grand danger sous la Terreur et Le Fossé était pour lui un refuge. Il a présidé l'Assemblée Nationale au moment du Concordat. Il est décédé au Fossé en 1809, sa tombe, classée monument historique, se trouve au cimetière d'Echevannes.
Au rez-de-chaussée du corps de logis se trouvent un petit oratoire voûté en deux travées ainsi qu'une cuisine voûtée en anse de panier retombant sur un pilier central. Il est fait mention pour la première fois des bâtiments dans la chronique de Bèze. Un tournant capital pour l'aspect des bâtiments a lieu pendant les guerres de religion. En effet en 1591, Pierre d'Anglure, seigneur de Guyonvelle, membre de la ligue, fait le siège et ruine cette maison "pernicieuse et dangereuse" du fait de sa proximité de l'axe Dijon / Langres.
Durant la Révolution, la propriété a été achetée comme bien national par Charles François Dupuis, membre de la Convention et auteur de L'Origine de tous les Cultes. Il avait été en grand danger sous la Terreur et Le Fossé était pour lui un refuge. Il a présidé l'Assemblée Nationale au moment du Concordat. Il est décédé au Fossé en 1809, sa tombe, classée monument historique, se trouve au cimetière d'Echevannes.